SAVOIR-FAIRE

ENTRE PASSION & CHIMIE 

C’est pour combler les attentes de chaque passionné que la maison Lefranc Bourgeois perfectionne chaque jour les standards de la couleur. Si l’huile Lefranc Bourgeois est tant convoitée, c’est parce qu’elle a atteint une qualité inégalée. Chaque huile respecte des conditions de production strictes qui la rendent agréable à travailler, et non nocive pour le peintre. Chaque couleur est méthodiquement testée pour un standard d’excellence conservé. 

Pour les familles Lefranc et Bourgeois, la couleur n’est pas un métier. C’est une passion qui perdure depuis plus de 3 siècles. Une passion de recherche, de développement et de défis. C’est pour cette raison que Lefranc Bourgeois est bien plus qu’un commerçant de couleurs : c’est la transformation de la couleur en émotion. 

Ces 300 ans de savoir-faire ont permis à Lefranc Bourgeois de bousculer l’Histoire de l’Art. Trois siècles qui ont permis de définir nos standards de qualité. Soucieux d’offrir au peintre un matériel qui rendra grâce à son art, chaque couleur est réalisée avec un soin particulier. 

L’AMOUR DE LA MATIERE PREMIERE 

Au départ, le broyeur de couleurs était un métier à part entière, un art tirant ses origines depuis l’Antiquité et qui nécessitait un véritable savoir-faire. Ces artisans-chimistes spécialisés étaient indispensables aux marchands de couleur pour proposer un pigment pur, intense, de qualité supérieure. 

Ce que l’on appelle la production de “couleurs fines”, Charles Laclef l’a proposé dès 1720 : ce sont des peintures issues de pigments purs, broyés plus longuement afin d’obtenir la finesse exceptionnelle qui allait séduire tous les artistes.

Mais la couleur n’est pas le seul cœur de métier de la marque qui dès 1830 s’est intéressée à la production de vernis. Forte de sa relation privilégiée avec les artistes, elle développe une gamme de vernis spécifiquement adaptés à la protection des tableaux. 

INITIATEUR D'UNE MÉTAMORPHOSE

C’est grâce à l’industrie métallurgique, en pleine explosion pendant la révolution industrielle, que la manière d’utiliser la couleur va connaître une véritable révolution.

Contenues depuis des siècles dans des vessies de porc, les couleurs ne se conservaient que peu de temps et étaient difficilement transportables. 

En collaboration avec l'inventeur, la maison Lefranc a été la première marque à commercialiser le tube à pas de vis avec un bouchon en étain, permettant ainsi à la peinture d'être conservée hermétiquement. Cette innovation impulse alors l'essor du mouvement impressionniste, glorifiant le paysage peint hors de l’atelier.

Pratiques, innovants et faciles à transporter, les tubes étaient les compagnons de promenade des peintres qui sillonnaient la campagne pour saisir l’instant, la lumière. Le plein air n’a jamais été aussi en vogue que pendant cette période.

Sur nos anciens tarifs de catalogue en 1859 on peut lire qu’on vendait nos couleurs en tube un sous de plus que nos couleurs en vessie de porc.

RECHERCHE D'EFFETS

Grâce à l’industrialisation, les gammes de couleurs ne cessent de s’étendre. Les agents de textures, les liants, ainsi que les médiums, se diversifient. 

En effet l'arrivée de la peinture à l'huile, majoritairement composée de pigments broyés et d’huile de lin, de carthame ou d’œillette qui met plusieurs jours à sécher va pousser les chimistes à développer des mediums afin d'accéder à une prise plus rapide de la peinture.

La mise au point de médiums va ainsi permettre de créer des effets et ouvrir le champs d'utilisation de la peinture à l'huile : c'est résultat d’un véritable savoir-faire, pilier de la réussite d’une gamme de peinture à l’huile, aux couleurs uniques et remarquables.

Les médiums en pâte ou en gel se développent de plus en plus et s’ajoutent à la peinture pour la transformer et obtenir différents effets : fluidité, texture, transparence... autant de jeux de viscosités de la pâte pour permettre une écriture picturale plus polyvalente.

UNE FORMULE RÉVOLUTIONNAIRE

Au cours du XXème siècle, la marque a cherché à repousser les limites du champ des possibles en matière de peinture. Elle remet au goût du jour les médiums Flamand et Vénitien qu’ont popularisés les peintres italiens. Elle met également au point vernis et peintures transparentes.

Forte de cette impulsion novatrice, elle développe en 1954 l’iconique Flashe, première couleur vinylique de l'industrie des beaux-arts, aux propriétés uniques. Cette peinture qui s'apparente à l'acrylique, a la particularité d'avoir une transparence unique, une application multi-supports et un fini extra-mat révolutionnaire pour l'époque. Grâce à elle, les peintres ne se limitent plus à la peinture à l'huile.

Plus tard dans les années 80, Vasarely, grand maître de l’art optique, participe à rendre les propriétés de la Flashe toujours plus exceptionnelles en collaboration avec les experts chimistes Lefranc Bourgeois.

LA SÉCURITÉ AU CŒUR DE LA RECHERCHE

Mis au point par Lefranc Bourgeois en 1922, le fameux blanc de titane a historiquement remplacé le blanc d'argent qui était hautement toxique de par sa teneur en plomb, ainsi que le blanc de zinc, qui lui était moins couvrant.

Cette peinture d'un blanc vif et brillant au sous-ton neutre offre une luminosité intense.

Couleur centenaire, sa couvrance exceptionnelle et son onctuosité en font une teinte incontournable de la palette de peinture Lefranc Bourgeois.

Dès sa commercialisation, elle est immédiatement adoptée par les artistes.

UNE EXPERTISE AU SERVICE DE L'ECO-RESPONSABILITÉ

Depuis toujours à l'écoute de besoins des peintres, Lefranc Bourgeois travaille en étroite collaboration avec eux que ce soit à l'époque de Chardin jusqu'à celle de Vasarely en passant par Dufy et bien d'autres. La marque a toujours eu à cœur de proposer de nouvelles couleurs, de nouveaux médiums et des formulations sans cesse réinventées ou mises au goût du jour.

Aujourd'hui, les gammes Lefranc Bourgeois offrent la possibilité de peindre avec des alternatives au cadmium. Issu d'un métal lourd, ce pigment toxique et hautement polluant est traditionnellement utilisé pour la création du jaune et du rouge, leur offrant une profondeur et une luminosité difficiles à égaler.

Ces pigments étant très recherchés par les artistes, il aura fallu 12 ans de recherches à Lefranc Bourgeois pour mettre au point une palette de couleurs sans cadmium : la teinte conserve son pigment d'origine mais elle est chimiquement séparée du cadmium.

Après avoir été la toute première marque à avoir lancé des couleurs sans cadmium (en 2017, avec le relancement des peintures à l’huile Lefranc Bourgeois), la marque a étendu son expertise scientifique à sa gamme de gouaches et a lancé les premières gouaches sans cadmium en 2020.