Jérôme Rasto
L'art médiéval par Jérôme Rasto
Jérôme Rasto façonne des paysages où la réalité se fond dans l'illusion. La Flashe lui permet d’exprimer pleinement sa créativité sur des thèmes qui lui sont chers : la nature, les vitraux, les édifices et les animaux.
Jérôme Rasto
Jérôme Rasto est initié à la peinture par son père, peintre de décors.
L’histoire commence avec la découverte lorsqu’il était enfant de livres comme « Les très Riches Heures du Duc de Berry ». Les dessins, les personnages, les édifices, les animaux… l’aspect décoratif de l’enluminure, et surtout ses symboles le marqueront durablement.
Le vitrail qui le fascine influencera l’épaisseur de son trait, ses jeux de transparences, ses couleurs. Après un bref passage aux Arts Deco (ENAD) de Limoges, il poursuit la peinture en atelier avant de commencer il y a sept ans à travailler également dans la rue. Il peint sur différents supports, toiles, murs, encombrants, un univers mêlant cette iconographie médiévale à des références plus contemporaines comme celle des jeux vidéos avec lesquels il a grandi.
La vitrine Charbonnel par Jérôme Rasto
À l’occasion de la réouverture tant attendue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, Lefranc Bourgeois a donné carte blanche à l’artiste Jérôme Rasto pour peindre à la Flashe sur les vitrines de la boutique Charbonnel. L’occasion d’un dialogue avec les vitraux de la Cathédrale.
Jérôme Rasto se concentre particulièrement sur des éléments forts comme la Balance, symbole de justice et d’harmonie, qui incarne pour lui le besoin d’équilibre entre passé et présent dans le processus de reconstruction de Notre-Dame. La figure de Marie apparaît dans son œuvre en dialoguant avec d'autres motifs.
Le choix des matériaux et des techniques est également un hommage au savoir-faire traditionnel. Jérôme utilise la Flashe Lefranc Bourgeois, peinture appréciée pour sa matité unique, qui rappelle les fresques médiévales tout en capturant la luminosité des vitraux. Cette peinture est pour lui un lien personnel avec son passé, son père l’utilisant autrefois pour des décors. Aujourd'hui, il se sert de cette matière pour superposer des couches fines, recréant les jeux de lumière des vitraux tout en conservant l’aspect mat des fresques anciennes.
Du théâtre aux toiles
C’est en 1954 que Lefranc Bourgeois développe la Flashe, première peinture vinylique et alternative aux matériaux d’arts traditionnels, initialement conçue pour les décors de théâtre et d’opéra, qui devient rapidement iconique auprès d’artistes emblématiques, tels que Vasarely ou Niki de Saint Phalle, pour l’intensité de ses pigments, sa matité et sa couvrance.
Jérôme utilise la Flashe de Lefranc Bourgeois, peinture appréciée pour sa matité unique, qui rappelle les fresques médiévales tout en capturant la luminosité des vitraux. Cette peinture est pour lui un lien personnel avec son passé, son père l’utilisant autrefois pour des décors. Aujourd'hui, il se sert de cette matière pour superposer des couches fines, recréant les jeux de lumière des vitraux tout en conservant l’aspect mat des fresques anciennes. Il apprécie tout particulièrement les couleurs fluo afin de faire ressortir la vivacité de chaque nuance.
NOTRE DAME SUR ZINC
L’artiste Corinne Lepeytre explore avec passion l’architecture de Notre-Dame de Paris, capturant ses subtilités lumineuses grâce à la technique de l’aquatinte. En utilisant l’encre Charbonnel, elle crée des gravures en noir et blanc qui révèlent des détails architecturaux comme les rosaces et les gargouilles. Inspirée par les maîtres tels que Piranèse, elle nous offre un regard contemporain sur ce monument emblématique. Pour célébrer la réouverture de Notre-Dame, Corinne a réalisé une série inédite de gravures, témoignant de la grandeur de la cathédrale.